Mon histoire

Un combat pour la justice sociale et la dignité !

Je suis à 70 ans, confronté à une procédure d’expulsion initiée par La Sambrienne, société de logement de service public en Belgique. Malgré un parcours de locataire exemplaire, je me vois contraint à l’expulsion, sans préavis correct et sans solution de relogement proposée.

Après le décès de ma compagne en 2023, J’ai continué à occuper légalement le logement que nous partagions. Quelques mois plus tard, je fais l’objet d’une procédure ayant à l’encontre de la dignité humaine, voire des règles du code du logement wallon.

Mourir debout plutôt que vivre à genoux

Le décès de ma compagne Béatrice, survenu le 29 août 2023 a été pour moi le début d’un nouveau calvaire, s’ajoutant à un deuil insurmontable. Une lutte pour conserver mon foyer, que j’occupais avec ma défunte compagne.

je suis aujourd’hui menacé d’expulsion depuis fin février 2025 et considéré comme sans titre ni droit depuis le 15 novembre 2024. La prochaine étape est l’expulsion pure et simple de mon logement.

Debout les vieux !
Ils ne s’attendaient assurément pas à ce que je fasse autant de bruit. « A 70 ans, on ne fait pas de site Internet, on n’éveille pas les consciences et on ne lance pas un mouvement citoyen, voyons ! ».

La déshumanisation pourrait-elle se faire dans le silence, Monsieur Befahy ?
Non Monsieur, pas cette fois !

SOS SAMBRIENNE !

Je suis invité à déguerpir (terme utilisé) de mon logement sous prétexte qu’il comporte plusieurs chambres.

Deux de trop selon La Sambrienne. Pourtant, lorsque ma défunte compagne Béatrice a signé son bail en 2007, elle vivait seule et occupait ce même logement…

Le Code wallon du logement prévoit par ailleurs une pièce supplémentaire pour les personnes de plus de 65 ans.

Une règle qui dans mon cas, semble être ignorée.

La Sambrienne affirme que je ne suis pas domicilié avec ma compagne dans ce logement depuis assez longtemps.

Or, depuis 2024, la durée requise pour prétendre à une extension de bail en cas de décès est de 18 mois. A ce jour, je vis dans ce logement depuis bien plus de 18 mois…

Béatrice et moi étions ensemble depuis plus de 15 ans. Nous avions chacun notre domicile. Lorsque sa santé ne lui a plus permis d’être autonome au quotidien, nous avons décidé de vivre chez elle : son domicile étant déjà aménagé et adapté (monte personne, salle de bains adaptée, porte garage électrifié) à nos problèmes de santé.

Un fait également absent des débats, tout comme l’est mon bilan médical actuel.

Mon initiative citoyenne

Ce que je vis actuellement illustre les dérives d’un système qui semble ignorer ses propres règles déontologiques. Aujourd’hui, je me bats pour :

  • Assurer des réponses rapides et justes aux demandes de logement sociaux, dans le respect des droits des locataires.​
  • Contester les préavis litigieux, les abus et autres manquements aux règles et à la dignité humaine.
  • Un devoir d’information et une meilleure protection face aux règlements des organismes de logements.
  • Mettre en lumière les malheureuses expériences de concitoyens ayant vécu des situations similaires.

Soutenez-moi en signant mon initiative citoyenne ! Pour que de telles violences sociales ne soient plus ignorées. Pour empêcher les expulsions injustes de citoyens qui  honorent leur part du marché. Ensemble, pour remettre un peu d’humanité dans une marmite administrative bien trop peu souvent en ébullition…